Cette installation est constituée presque entièrement d’objets trouvés et donnés. Elle compose une symphonie de tableaux dont chacun est la combinaison des traces de moments partagés avec des amis et habitants des environs. Ce lit superposé semble exploser et se répandre dans l’espace, à la manière dont j’ai vécu ces trois mois de reconnexion avec mon travail dans l’atelier, avec mon enfant intérieur grâce à l’hypnose, aussi bien qu’avec les proches dont je m’étais éloigné en vivant en région parisienne. On y trouve donc, entre autre, les petits trésors de ma filleule Mahault ; Les roches de schiste d’un éboulement dont nous avons prélevé des morceaux avec ma chère Zoé ; La couveuse fabriquée avec Paul ; La balançoire, les pierres de taille, les enceintes et milles trésors de la maison de Cécile, Ésmée et Valentin, mon frère, à qui ce lit superposé de notre enfance est dédié.

Cet ensemble de caissons lumineux composé de tissus glanés ici et là présente des images plus ou moins abstraites, à la lisière entre vues géographiques et coupes anatomiques. Ils diffusent également des pistes sonores qui gardent la trace de discussions que j’ai eu avec des amis habitants des alentours de la Pierre-Percée, à qui j’ai demandé de répondre à de simples questions :